J’ai intégré l’orphelinat de ma ville à l’âge de 7 ans géré par les sœurs (ironique n'est-ce pas quand on voit ce que je suis aujourd'hui), mes parents étaient morts dans un incendie que j’avais provoqué. On a toujours dit que je l’avait provoqué accidentellement, moi je sais ce qu’il en ai. Je ne les supportais plus avec leur comportement excessif et étouffant. Les familles d’accueil on a très vite abandonné l’idée pour moi. J’en ai terrorisé plus d’une il faut l’avouer. Ce n’était d’ailleurs pas mieux à l’orphelinat. J’ai terrorisé plus d’un gamin aussi. Mais les années passaient peu à peu. Majeur j'ai été mis à la porte du foyer et ai commencé à errer dans les rues.

Elle a commencé à l'orphelinat bien sûr, j'ai côtoyé bien des personnes non fréquentables à l'époque ne me mettant pas dans les bonnes grâces des forces de l'ordre. J'étais un peu grillé en france c'est sûr. J'ai donc atterrit dans la rue vivant de trafic et vols en tout genre. Ma vie a pris un tournant inattendu il y a 300 ans environ lorsque mon chemin a croiser celui de Agnès. J'étais blotti sous mon abri de fortune en carton cherchant de la chaleur dans les vêtements de fortune qui ne me protégeait guère des températures qui baisait de plus en plus jour après jour. Je n'étais pas directement visible mais moi je voyais d'ici la scène. Je voyais l'homme contre qui je m'étais battu quelques minutes plus tôt lutter contre une force invisible pour finir par se donner la mort lui même. La blessure a peine refermée sur mon crâne devenait atrocement douloureuse. La terreur m'envahit tout entier. C'est ce sentiment qui a du guider Agnès vers moi. Elle repris son apparence de petite fille me fixant de ces yeux noirs et me faisant sursauter en apparaissant de nulle part de la sorte. Petite fille ou non je ne tenais guère à partager mon abri et l'est traité d'égal à égal, d'adulte à adulte, si j'avais su qui j'avais face à moi, à l'époque j'aurai probablement pris mes jambes à mon cou provocant probablement mon arrêt de mort. Je n'ai pas bougé et l'ai écouté me demandant si la personne en face de moi n'étais pas tout bonnement sortie d'un asile. J'ai sympathisé avec la jeune femme qu'elle semblait être. Son discours et ses démonstrations me plurent d'instinct. Je fus le premier à suivre ses ordres et a améliorer la moindre de mes techniques, j'avais le meilleur des maitres pour me guider il faut dire. Tour à tour père, oncle, frère dans les différentes villes ou nous sommes passé, ce lien familial officiel est quand même bien plus simple pour se cacher aux yeux des humains. La splendide Margot puis Kira nous ont rejoint. La brune n'a rien à envier à la blonde si ce n'est n'être qu'objet de désir à ce que la blonde est ma barbie favorite. Den est le premier ange que nous avons déchus.

Aujourd'hui j'ai officiellement adopté ma nièce et suis donc son tuteur. Là s’arrête mon autorité je vous le garanti, le chef c'est elle et cela n'a pas changé avec les années. Gare à moi si je la contredis pourtant il n'y a rien de plus marrant que de la traiter comme une vraie petite fille en public. Rien à faire même si je subi son courroux ensuite je m'amuse comme un petit fou. En son absence c'est Kira qui devient mon jeu ou bien les humains qui me tomberont sous la main au moment voulu. Peut-être parce que j'étais le premier à la rejoindre il y en a certain que je n'admet pas dans nos rangs. Den je passe mon temps à lui pourrir la vie par exemple. quand à l'ange Macha, je lui ai déjà volé une vie à cette innocente petite peste et je suis bien prêt à renouveler l'expérience. Toujours mouillé dans des paris financier bien souvent avec ma chère Kira en objet de convoitise j'ai ruiné bien des hommes fortunés pour enrichir ma propre fortune! Récemment sur un pari moto incluant Den j'ai eu le plaisir de voir une Macha en larmes son ami dangereusement blessé, moi drôlement amusé et un homme d'affaires père totalement paniqué. J'aime la folie humaine et me plait encore aujourd'hui à manipuler chacun d'entre eux qui croisera mon chemin!